Guide CIR 2024 du MESR : nouveautés et impacts sur vos déclara...
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Malgré la suppression de la taxe d’habitation sur la résidence principale des foyers depuis le 1er janvier 2023, les associations doivent en principe, payer la taxe d’habitation pour les locaux meublés qu’elles occupent à titre privatif.
De plus en plus d’entités exonérées de CFE reçoivent ainsi pour la première fois des avis de taxe d’habitation en cette fin d’année 2023.
Ces structures associatives, de plus en plus nombreuses à les recevoir, s’étonnent des montants astronomiques qui leur sont réclamés par l’administration fiscale.
Retour sur les éléments-clés de ce nouvel assujettissement pour les associations et fondations.
La réforme de la taxe d’habitation a permis à 80% des foyers de bénéficier de la suppression totale de la taxe d’habitation sur leur résidence principale en 2020.
Cette suppression progressive s’applique selon les revenus, et depuis 2023, plus aucun foyer ne doit payer de taxe d’habitation sur sa résidence principale.
Outre les locaux d’habitation, la taxe d’habitation porte également sur les locaux professionnels exonérés de CFE et au premier rang desquels les locaux appartenant à des associations.
Or, en parallèle de cette suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, de plus en plus d’entités exonérées de CFE reçoivent pour la première fois des avis de taxe d’habitation.
Nos experts de la fiscalité locale observent en effet un lien de corrélation important entre cette suppression de la taxe pour les résidences principales et l’augmentation d’avis reçus par les associations. Ces avis visent des montants de taxe d’habitation calculés à partir de la valeur locative foncière des locaux sans que, bien souvent, ne soient appliquées les règles d’assiette propres aux acteurs du secteur associatif.
Suite à cette suppression dont l’incidence devait être neutre pour leurs budgets, les communes se sont malgré tout mises en recherche de locaux à assujettir sur leur territoire.
Les collectivités ont en effet commencé à passer en revue l’ensemble des locaux autres que les résidences principales et ont donc ciblé tous les locaux professionnels exonérés de CFE.
Les communes ayant pour beaucoup lancé des opérations de recensement de toutes les résidences secondaires de leurs territoires mais également des locaux professionnels non lucratifs, certains acteurs du secteur privé non lucratif, comme des associations, ont ainsi reçu pour la première fois de la taxe d’habitation.
Par la suite, il a été envoyé massivement des avis de taxe d’habitation dont les bases n’ont fait que reprendre celles de la Taxe Foncière. De fait, il en a découlé des erreurs en raison de la spécificité des règles d’assiette de la taxe d’habitation des établissements non lucratifs.
La taxe d’habitation est due pour l’année entière par celui qui occupe les lieux au 1er janvier de l’année d’imposition. Les locaux meublés à usage privatif des associations, qui ne sont pas soumis à la cotisation foncière des entreprises (CFE) sont imposables à la taxe d’habitation :
Le montant de la taxe d’habitation est égal au produit de la valeur locative cadastrale des locaux et de leurs dépendances (sans abattement) par les taux d’imposition fixés par les collectivités territoriales au titre de l’année considérée. Et selon la valeur locative du bien de l’association, la taxe d’habitation pourra être majorée d’un prélèvement complémentaire (0,2% de la valeur locative).
Nos experts ont pu constater que dans 100% des cas des clients ayant reçu dernièrement un premier avis de taxe d’habitation, celui-ci se révélait erroné.
En effet, pour les associations, il est possible d’alléger le coût fiscal de cet impôt (la taxe d’habitation ayant la même assiette que la taxe foncière, sauf pour le secteur du privé non lucratif pour lequel la base doit être considérablement réduite).
D’après notre expérience sur le sujet, ces avis sont très largement erronés en la défaveur des contribuables, et nos experts sont en capacité de vous aider à régulariser, sécuriser votre situation auprès de l’administration et obtenir des dégrèvements.
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