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Le sujet des augmentations des tarifs des organismes assurantiels est assez épineux, la crise qui nous entoure à des conséquences importantes sur la protection sociale.
Nous observons une conjonction de différents facteurs, plus ou moins impactants.
Les mesures de confinement mises en place ont considérablement perturbé le recours aux soins, avec une baisse significative de 50% des prestations santé versées par les organismes d’assurances.
Les organismes d’assurances s’attendent à un rattrapage des soins non effectués sur 2020. Ils prévoient des dérives structurelles des contrats Mutuelle. Il y a encore de nombreuses incertitudes. Certaines dépenses enregistrent une légère hausse depuis septembre 2020 par rapport à l’année 2019. Cette hausse concerne les dentistes, médecins spécialistes et kinés.
Au regard du contexte sanitaire toujours en cours, le rattrapage va être progressif. Le lissage des soins se fera certainement sur plusieurs années.
Depuis 2008, les assureurs de contrats collectifs en santé et prévoyance doivent maintenir les garanties lorsque les salariés perdent leur emploi. Ce maintien se fait à titre gratuit et pour une durée maximale d’une année.
Des aides massives sont mises en place par l’Etat. Néanmoins, il est à craindre une augmentation des défaillances d’entreprises en 2021. Il y aura des conséquences en matière de charges pour les organismes d’assurances: moins de cotisations perçues suite à une hausse des impayés et davantage de prestations versées suite à une hausse de la portabilité.
Pour la Prévoyance, il y aura aussi de moindres recettes liées au fait que l’assiette des cotisations s’est réduite en raison du chômage partiel.
Durant le confinement, la Sécurité Sociale a pris à sa charge un certain nombre de remboursements. Cette prise en charge, doublée avec le renoncement aux soins, a fait temporairement réaliser des économies aux organismes d’assurances, qui s’élèvent à 2.2 milliards €.
Il faut compenser la perte de la Sécurité sociale de 31 milliards d’euros. Une taxe exceptionnelle supplémentaire sera perçue par l’Etat sur la mutuelle et les complémentaires santé, d’un montant de 1,5 milliards d’euros. Celles-ci doivent la régler sur 2 ans. Un premier versement de 1Mds€ en 2021. Un second versement de 500M€ en 2022.
Le coût de cette taxe ne doit pas être répercuté sur les tarifs, toutefois en fonction des opérateurs il pourrait y avoir des disparités importantes.
Le climat d’incertitude qui nous entoure, les charges négatives ou positives liées au Covid-19, demandent une attention particulière et un pilotage encore plus rigoureux des régimes de frais de santé et de prévoyance.
Il est nécessaire d’ajuster aux mieux les différents impacts sur la mutuelle. Il ne faut pas oublier de tenir compte des facteurs internes à chaque entreprise : la démographie assurée, les niveaux de garanties, les dépenses de santé, la sinistralité en cours…
La vigilance est donc de mise autour de la protection sociale.
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