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Les crédits carbone – dont chacun représente une tonne d’émissions de CO2 évitée ou supprimée – ne devraient être utilisés pour atteindre les objectifs net-zero des entreprises seulement après avoir décarboné la chaine de valeur.
En « compensant » les émissions non compressibles de leur chaine de valeur, ils permettraient « d’effacer » ces émissions et d’atteindre le Graal du net zéro d’ici 2030.
Ce mécanisme vertueux, qui vise à réorienter le financement vers des projets à impact positif pour l’environnement, souffre pourtant d’une réputation dégradée, notamment à cause d’une terminologie trompeuse :
Certes le réchauffement climatique est global et on peut supposer qu’une tonne de CO2 évitée à l’autre bout du monde pourrait me permettre de continuer à émettre ma tonne dans ma chaine de valeur. Cependant, pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, toutes les réductions possibles sont nécessaires. Financer un projet de réduction ou de séquestration ne justifie pas l’absence d’une mesure pour réduire les émissions de sa propre chaine de valeur.
La notion de « compensation » peut nous laisser penser que le financement d’un projet de réduction ou de séquestration permettrait de se déclarer « neutre en carbone » ou « net zéro » sur un exercice annuel. Or, les projets notamment forestiers, s’inscrivent dans une autre temporalité, il faut souvent des années pour qu’une forêt stocke effectivement du CO2, il est par ailleurs difficile de savoir combien de temps ce carbone sera stocké. Les forêts étant soumises aux risques climatiques et victimes de certaines activités humaines. L’équivalence de réduction du projet financé n’est donc pas toujours immédiate.
« 1 tonne CO2 séquestrée / réduite = -1 tonne CO2 dans mon bilan carbone »
Cette idée d’équivalence portée par la notion de « compensation » est fausse et interdite par tous les organismes de référence. La définition d’une comptabilité carbone tenant compte au plus juste des impacts sur le climat est au cœur des réflexions des régulateurs.
Une des critiques récurrente à l’encontre de la « compensation » carbone est l’idée d’achat de conscience. Le terme laisse penser qu’il suffit d’une bonne action « achat de crédit carbone » pour annuler son impact négatif sur le climat, « ses émissions de CO2 ». Il apparait alors plus simple d’acheter sa bonne conscience plutôt que d’entreprendre une vraie refonte de sa chaine de valeur pour atteindre une réduction des émissions.
La neutralité carbone ne peut pas être atteinte au niveau d’une entreprise ou d’un état, mais elles peuvent contribuer à l’objectif global de neutralité carbone. Le marché du carbone volontaire est un outil robuste pour mener une transition bas-carbone et améliorer les conditions de vie des populations. Il mérite une terminologie à la hauteur des opportunités qu’il offre.
Les entreprises devraient se demander « Que puis-je faire pour avoir le plus grand impact ? », plutôt que « Comment puis-je faire une déclaration concernant mes propres émissions ? » Il peut il y avoir de très bonnes raisons d’acheter des crédits carbone issus de projets de haute qualité, mais cela ne devrait pas se faire dans le cadre d’une déclaration de « compensation ».
La contribution carbone volontaire offre aux entreprises la possibilité de maximiser leur impact et de s’engager dans une réelle démarche de réparation de la planète.
Si elle est déployée parallèlement à :
Alors ces entreprises peuvent avancer avec la certitude qu’elles contribuent dans la bonne voie.
Alors oui, la contribution carbone volontaire :
En restant un acteur indépendant des développeurs ou des revendeurs de projets, Leyton garantit à ses clients une parfaite adéquation entre leurs besoins et les projets retenus.
Notre expérience dans les domaines de la finance et de la technologie nous permet d’adopter une approche de marché fragmenté avec différentes méthodes et niveaux de transparence.
Leyton vous aide à financer, accompagner et faire financer des projets bas-carbone labellisés qui couvrent des préoccupations de préservation du climat tout en contribuant à d’autres objectifs de développement durable.
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à voir le replay de notre webinar : Intégrer la contribution carbone volontaire dans sa stratégie bas-carbone – bonnes pratiques et pièges à éviter
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