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L’industrie forestière du Canada représente une source importante de bénéfices économiques, sociaux et environnementaux, et le pays en tire un réel avantage commercial. C’est pourquoi il se positionne comme leader dans le commerce des produits forestiers.
La majorité du bois de l’industrie provient des arbres de la Colombie-Britannique, mais les bois du Sud de l’Ontario, du Québec et de l’Alberta sont aussi utilisés.
Le bois étant une matière polyvalente, il permet la fabrication de nombreux produits variés, tels que le bois d’œuvre, le contreplaqué, et même les sous-produits comme les copeaux de bois qui sont utilisés à leur tour pour d’autres produits, etc. En termes de commerce, le bois d’œuvre est celui ayant la plus grande part de marché.
Bien que le Canada exporte la majorité de sa production de bois d’œuvre aux Etats-Unis, de nombreuses restrictions et taxes imposées par le gouvernement américain visant à valoriser les producteurs locaux viennent limiter la concurrence canadienne. Le Canada a cependant pu diversifier ses exportations à l’Union européenne, au Japon et de plus en plus à la Chine.
Au Québec, l’industrie forestière est très présente. Plus de 140 municipalités bénéficie de ce secteur comme d’un levier économique. On ne dénombre pas moins de 3 000 établissements dans le domaine des pâtes et papiers, sciage, fabrication de produits dérivés du bois et de transformation. Cela confère au Québec un savoir-faire conséquent dans le domaine, identifiable dans les projets de construction de ponts, d’édifices et autres. Le secteur est générateur de nombreux emplois, c’est environ 60 000 emplois rien que dans la province du Québec, en ne comptant que les emplois directs liés à la récolte des bois ou encore les travaux du bois.
Le marché forestier connait aussi ses limites. Par exemple avec la digitalisation, les produits de communications imprimés ont connu une décroissance importante. Le facteur environnemental est aujourd’hui à l’honneur et la règlementation évolue vers du plus strict, ce qui porte atteinte à certains acteurs de l’industrie.
D’une part la demande des produits de bois s’amenuise (notamment pour le papier journal), d’autre part la difficulté d’approvisionnement en bois lié à la réduction des marchés a rendu fragile la croissance du secteur.
Afin de trouver des solutions au déclin de l’industrie, le gouvernement fédéral a mis en place différentes solutions, bien que limité dans ses actions (à nouveau via l’exemple de la demande de papier journal sur lequel il n’a aucun contrôle). Par exemple l’utilisation du bois est recommandé dans les secteurs de la construction, l’utilisation des résidus dans des créations novatrices de source d’énergie et autres, etc. Autrement dit, la viabilité du secteur va reposer en grande partie sur la recherche et le développement.
C’est pourquoi il a été d’autant plus important pour ce secteur de développer des solutions et produits novateurs. Les entreprises du bois ont dû s’efforcer de développer de nouveaux produits de haute technologie et pour de nouvelles applications. On peut citer entre autres les biocarburants, les bois composites, les produits d’hygiène personnelle, etc.
Si le bois connait des restrictions environnementales, il représente par contre un avantage écologique certains dans certains domaines, comme c’est le pour le secteur automobile où le bois est perçu comme plus écologique que les matériaux dérivés du pétrole. Grâce à ces avancées technologiques, il sera possible de stimuler la concurrence et préserver la compétitivité du Canada dans l’industrie forestière sur le marché mondial. De nombreuses villes industrielles qui dépendaient grandement de l’industrie du bois espèrent aussi pouvoir relancer leurs entreprises grâce à l’essor de ces nouvelles technologies.
Pour soutenir l’industrie forestière canadienne, le gouvernement a mis en place de nombreux financements pour permettre au secteur de maintenir sa compétitivité et encourager la diversification et l’innovation des activités du secteur. Le gouvernement canadien a octroyé plus de 485 millions de dollars en 2020 à l’industrie forestière.
Bien que l’industrie forestière soit importante au Canada, sa croissance a été grandement ralentie de part la diminution de la demande des marchés mais aussi par les différentes réglementations environnementales et régulations d’exportation. Avec l’aide du gouvernement canadien, le secteur peut cependant espérer renouveler ses produits et rester compétitif, à condition de proposer des solutions novatrices et adaptées à la nouvelle demande.
Sources :
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