Sam Goodchild, skipper Leyton Sailing Team depuis 2019


Aujourd’hui spécialiste de la course au large, en multicoque ou en monocoque, en équipage et en solitaire, Sam Goodchild a toujours été animé par la voile.
Arrivé au sein du Leyton Sailing Team en 2019, il montre par ses excellents résultats sur différents supports qu’il a l’étoffe d’un grand skipper.

Découvrez l’histoire et la personnalité du « plus français des marins anglais ».

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« J’ai eu la chance de grandir sur un bateau dans les Antilles. Enfant, j’étais obsédé par tout ce qui était dans l’eau, sur l’eau, naviguer, nager… C’est évident que ça a façonné ma personnalité. Je peux dire que j’ai la voile et le bateau dans le sang. J’imagine que c’est la raison pour laquelle je suis devenu navigateur aujourd’hui. »

Sam Goodchild

Biographie

Sam Goodchild a une affinité précoce avec la voile, puisqu’il passe les 7 premières années de sa vie à naviguer en famille sur un bateau aux Antilles. La mer devient rapidement son terrain de jeu.
C’est donc tout naturellement que se créé un intérêt pour la voile, que Sam a ensuite approfondi à l’adolescence grâce à différentes expériences très formatrices, aux côtés d’Alex Thomson d’abord puis de Mike Golding ensuite durant le Vendée Globe 2008-2009.
Sam le sait, il veut faire de la voile son métier. Il intègre alors l’Artemis Offshore Academy pour se former et s’installe en France. En 2011, à seulement 21 ans, Sam participe pour la première fois à la Solitaire du Figaro puis à la Transat Jacques Vabre.
Sam enchaînera ensuite les projets sur tout type de bateaux: la Volvo Ocean Race 2014 aux côtés de Michel Desjoyaux, la Transat Jacques Vabre en IMOCA en 2015 avec Eric Bellion, la Route du Rhum 2018 en Class40 ou encore plusieurs tentatives du Trophée Jules Verne à bord des maxi trimarans Spindrift et Sodebo.
Sam est déjà à 30 ans un marin très expérimenté lorsque commence l’aventure Leyton en 2019.

L’aventure Leyton

Cette aventure commence en 2019 en Class40, année durant laquelle Sam termine à une magnifique deuxième place de la Transat Jacques Vabre avec Fabien Delahaye.
Elle continue ensuite en Figaro en 2020 avec encore une fois de superbes résultats, dont le meilleur classement sur une étape pour un marin étranger (2ème).
Trois années et trois supports différents pour Sam, signe de sa polyvalence, puisqu’en 2021, Leyton lui renouvelle sa confiance et le nomme skipper de l’Ocean Fifty Leyton.
Grâce notamment à ses différentes expériences en multicoque et à une superbe équipe à ses côtés, Sam enchaîne les bons résultats, remportant haut la main la première édition du Pro Sailing Tour, course par étapes en équipage et finissant troisième de la Transat Jacques Vabre, associé à Aymeric Chappelier.
C’est ensuite en solitaire que Sam se démarque, puisqu’il remporte en 2022 la 1000 milles des Sables puis la Dhream Cup.

Palmarès

De nombreux podiums et victoires

2022
1er – Dhream Cup [Ocean Fifty]
1er – la 1000 milles des Sables [Ocean Fifty]
2e – Pro Sailing Tour [Ocean Fifty]
Route du Rhum – abandon sur blessure [Ocean Fifty]
2021
1er – Pro Sailing Tour [Ocean Fifty]
3e – Transat Jacques Vabre [Ocean Fifty]
2020
1er – Dhream Cup [Figaro]
2e – Solo Maître Coq [Figaro]
Tentative de Trophée Jules Verne avec Sodebo [Ultim]
2019
2e – Transat Jacques Vabre [Class 40]
3e – Rolex Fastnet Race [Ultim]
2018
2e – la 1000 milles des Sables [Class 40]
Route du Rhum – abandon suite à un démâtage [Class 40]
2015
7e – Transat Jacques Vabre [Imoca]

Sam Goodchild: l’homme derrière le marin

Le kite-surf, une vraie passion pour Sam Goodchild Une passion: le kite-surf

Quand il n’est pas sur un bateau, Sam est très souvent sur une planche de kite, une de ses grandes passions qu’il pratique dès qu’il peut pour retrouver des sensations de vitesse et de vol.

Un engagement: la mixité

Dès sa prise en main de l’Ocean Fifty Leyton en 2021, Sam a initié une collaboration avec « The Magenta Project » et embarque régulièrement des jeunes skippeuses rêvant de course au large en multicoque lors des convoyages.

La préparation physique, gage de réussite dans la course au large Un leitmotiv: « Better never stops »

« Il faut avoir un corps qui est prêt à être maltraité ». Sam fait preuve d’une détermination à toute épreuve, et se donne tous les moyens pour réussir, notamment à travers une préparation physique exigeante.

Sam vu par…

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« La mer est son milieu, c’est son monde, c’est son jardin, c’est sa maison. Sam Goodchild, c’est un garçon que j’ai rencontré en 2019, il est extrêmement rigoureux. Sam est aussi à l’aise sur un Figaro que sur un Ocean Fifty, sur Sodebo Ultim ou sur un VOR65. C’est un des meilleurs régleurs, barreurs et navigants polyvalents au large que je connaisse aujourd’hui. »

Thomas COVILLE Skipper Sodebo Ultim et équipier Leyton sur le Pro Sailing Tour 2021

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« Sam est un grand marin, et c’est tellement bien de le voir progresser dans sa carrière offshore avec Leyton. Il a un grand potentiel et je garderai un œil sur lui. »

Alex THOMSON Ancien skipper de l’Imoca Hugo Boss

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« Ça nous attire l’oeil quand il y a des anglais qui viennent en Bretage, qui s’accrochent, qui font tout le cursus de course au large. Ce n’est pas évident de venir, de réussir à s’intégrer… Il y a la barrière de la langue, il y a la culture, il faut être persévérant, têtu et tenace, Sam possède ces qualités. »

Sébastien JOSSE Sparring-partner Maxi Banque Populaire XI et équipier Leyton lors du Pro Sailing Tour 2021

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« Je garde en tête la première journée d’entraînement à Las Palmas. La mer était bien formée, il y avait du vent et j’ai dû aller très rapidement à l’avant pour changer les voiles en tant que numéro 1. C’était génial de voir que directement l’équipe et Sam m’ont fait confiance. J’ai une totale confiance en Sam, il maîtrise le support, il pousse le bateau à fond, c’est vraiment très enrichissant de pouvoir naviguer avec lui. »

Elodie-Jan METTRAUX Equipière Leyton lors du Pro Sailing Tour 2021 et 2022