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Ardent défenseur de la liberté d’expression, Elon Musk souhaite améliorer la plateforme pour qu’elle soit une alternative plus puissante aux GAFAM.
C’est aussi l’objectif des défenseurs du WEB3, le futur protocole d’internet, qui souhaitent faire la part belle à la blockchain pour sécuriser les données personnelles.
Le Web3 vise ainsi à remettre une part de liberté à l’internet et limiter la mainmise des GAFAM.
Elon Musk a contrario a annoncé vouloir supprimer l’anonymat et réduire le niveau de modération au profit d’une libération absolue de la parole. Amnesty international a déjà émis des inquiétudes quant à l’impact de ces changements sur le respect des droits de l’Homme.
Cet achat est en premier lieu, un acte business. Twitter est un réseau social avec une diffusion massive et un impact important, en particulier sur les jeunes générations.
Evidemment, il y a un impact politique. En libérant la parole comme il l’annonce, Elon Musk prend le risque de laisser le champ libre à l’expression des opinions très radicales.
D’un point de vue Européen, ces annonces viennent en contradiction directe avec le Digital Service ACT (DSA) voté en janvier 2022. Cet acte impose aux réseaux sociaux :
Face aux annonces d’Elon Musk, un bras de fer semble s’engager avec l’Europe, dont l’issue est compliquée à déterminer.
Ce qui est certain, c’est que le DSA devra se doter de moyens financiers, humains et juridiques sérieux pour espérer impacter une plateforme comme Twitter.
Cet évènement met en avant la nécessité de développer des solutions technologiques permettant la souveraineté Européenne. Aucune plateforme européenne ne peut rivaliser avec l’audience et la diffusion de Twitter. Il est donc essentiel d’investir en Recherche et Développement (R&D) pour faire émerger des concurrents sérieux au niveau Européen.
Les travaux sur le WEB3 vont dans ce sens. On pourrait imaginer voir les données personnelles encapsulées dans une blockchain et quand l’utilisateur le souhaite lui donner l’opportunité de révoquer tel ou tel site de les utiliser et les transférer à une autre plateforme.
Ce type de « liberté technologique » est défendue par ceux qui construisent en ce moment l’architecture des blockchains.
Le sujet de la modération est aussi intimement lié à notre capacité à développer et exploiter des technologies nouvelles.
Twitter s’est déjà engagé dans la voie de la modération par Intelligence Artificielle (IA).
Les technologies de Machine Learning appliquées au NLP (Natural Langage Processing) sont très prometteuses mais nécessitent encore un lourd effort de recherche pour lever les problématiques techniques :
Les voies de collaboration humain / IA (intelligence artificielle) sont les plus prometteuses, mais nécessitent plus de moyens.
Aucun doute que dans les années à venir, les plateformes et réseaux sociaux bénéficieront des progrès scientifiques et techniques réalisés dans le domaine du Machine Learning.
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