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Extra-financier, cotisations patronales, transition économique et fiscalité, voici quatre missions qui prennent une nouvelle dimension en ETI.
Sébastien Genest, Associé chez Leyton, accompagne depuis 15 ans des DAF (Directeur Administratif et Financier) d’ETI (Entreprise de taille intermédiaire) souvent précédemment en poste en PME (Petites et Moyennes Entreprises).
Sébastien Genest : Comme en PME, le cash, l’amélioration de la marge et le financement de la croissance restent des enjeux forts. Toutefois, s’y ajoute la transition économique.
Les conséquences de la guerre en Ukraine et la situation sanitaire de la Chine augmentent les coûts d’énergie et de matières premières, ce qui réduit la marge. En ETI, le financement de la transition économique s’avère plus complexe et plus urgent encore qu’en PME.
Autre modification : la fiscalité. De nouvelles taxes apparaissent, comme la C3S liée au chiffre d’affaires et d’autres liées au patrimoine immobilier des ETI. La fiscalité environnementale est aussi plus conséquente. Parallèlement, le statut d’ETI signe la fin de l’accès à certains dispositifs dont le CIR (Crédit Impôt Innovation) ou le statut de JEI (Jeune Entreprise Innovante).
Le DAF doit mener un travail de fond sur l’optimisation de la fiscalité. Pour y parvenir, il doit pouvoir compter sur un directeur fiscal ou externaliser cette optimisation.
Tous ces paramètres font qu’un DAF en ETI doit s’appuyer sur des expertises internes ou externes, développer un vrai talent managérial et une forte capacité d’orchestration.
Il doit être partie prenante du projet d’entreprise et contribuer à l’engagement. La raison d’être, les missions, la transition écologique sont autant de chantiers qu’un DAF doit s’investir et qui ont un impact sur l’attractivité. Cette fonction doit s’emparer de la performance extra-financière.
Ce besoin est très fort en ETI. Il s’agit d’une dimension qui contribue directement et indirectement à son attractivité.
L’une des pistes est la mise en place d’un système d’intéressement connecté à la performance financière et extra-financière. Certaines structures optent même pour une connexion totale à la performance extra-financière.
Les cotisations patronales, qui représentent 40 % de la masse salariale, peuvent être optimisées. Cela se sait peu, car ces cotisations sont vues comme une contrainte réglementaire sur lesquelles il n’y a pas de marge de manœuvre.
En ETI, optimiser ne serait-ce qu’1 % du montant des cotisations patronales peut générer une économie qui se chiffre en centaines de milliers d’euros, voire en millions.
Quiz les Daf et la réalité des ETI en France – Leyton x Daf-mag.fr mars 2022
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