L’optimisation des emballages

  • Par Frédérique MOULY
    • 23 Nov, 2020
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334 millions : c’est le nombre de contenants en plastique utilisés pour la vente à emporter chaque année en France.

3 millions : c’est le nombre d’emballages alimentaires jetés chaque année en France.

5 g : c’est la quantité de microparticules de plastique ingérée en moyenne chaque semaine par les Français, ce qui représente 1 carte bancaire par an.

Ces nombres vous donnent le vertige ? Il existe des solutions pour réduire les emballages en plastique en vue :

  • Réduire l’impact environnemental
  • D’améliorer l’impact sanitaire de vos produits 
  • D’optimiser le montant de vos éco-contributions 
  • D’améliorer votre image auprès des consommateurs et de répondre à leurs besoins.

Pour rappel, la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour l’Economie Circulaire) du 10 février 2020, a défini les objectifs suivants :

  • Fin du plastique à usage unique en 2040 ;
  • 100% des plastiques devront être recyclés d’ici 2025 ;
  • 5% des emballages mis sur le marché français en 2023 devront être des réemployés, 10% en 2027 ;
  • Le vrac devra être généralisé en 2021 : les consommateurs pourront apporter leurs propres contenants dans les commerces de vente au détail ;
  • Mise en place d’un malus sur le suremballage, avec un dispositif de signalement par voie électronique à compter du 1er janvier 2022 ;
  • Interdiction des emballages plastiques pour les fruits et légumes de moins de 1,5kg à compter du 1er janvier 2022.

Il existe de nombreuses alternatives aux emballages plastiques : suppression des suremballages voire des emballages en favorisant la vente en vrac, utilisation de contenants réutilisables, consignes, substitution du plastique par d’autres matériaux, biosourcés notamment. La notion de « biosourcée » ne signifie pas que le matériau est biodégradable, mais qu’il est issu de la biomasse, considérée comme renouvelable, par opposition aux ressources fossiles.

Attention toutefois à la notion de « compostable » qui peut figurer sur les emballages : seuls les bioplastiques de 3e génération sont compostables en compostage domestique. Les bioplastiques de 1ère et 2e génération sont compostables en compostage industriel, et ne sont aujourd’hui malheureusement bien souvent pas compostés.

Face à un besoin croissant des consommateurs de « consommer mieux », de nombreuses entreprises se sont lancées dans des démarches d’optimisation de leurs emballages. Leyton peut vous accompagner dans l’optimisation de vos éco-contributions emballages.

Frédérique MOULY

Source : webinaire « les alternatives aux contenants en plastique pour l’alimentation – Les rencontres bretonnes de l’économie circulaire » – Circul’R, 10/11/2020

Auteur

Ingénieur Environnement Leyton
Frédérique MOULY

Ingénieur Environnement

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