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À RETENIR
« Tout était prêt, et puis finalement non ! » L’annonce du report du départ samedi dernier a tout chamboulé, dans les plannings et dans les esprits. Concentré depuis des mois sur la date du 6 novembre à 13h02, Sam Goodchild a dû se remobiliser.
« Nous avons eu un énorme creux après l’annonce du report, » explique le skipper de Leyton. « Et depuis hier, on commence à réaliser que l’on doit quand même faire la Route du Rhum, on doit quand même traverser l’Atlantique en solo sur un Ocean Fifty, ce n’est pas rien !
J’ai envie de finir et de gagner donc il faut faire les choses bien, ne pas casser. Le stress revient petit à petit. J’essaie de transformer cela en énergie positive mais je dois avouer que ce n’est pas le moment le plus facile. Les dernières 24 heures étaient pour moi les plus dures de la Route du Rhum : on ne peut rien faire, tout est prêt mais il faut attendre le lendemain pour partir ! On se repose et on essaie de ne pas trop réfléchir. À 14h15, on va pouvoir attaquer pour de vrai. Une fois que je serai dedans, je serai focus sur l’objectif ! »
À 14h15 en effet, dans un vent d’une vingtaine de nœuds et au près, le Britannique à la barre de Leyton prendra le départ de sa 2e Route du Rhum, la première en Ocean Fifty : « je vais prendre un départ tranquille, naviguer proprement en sachant qu’il y a 10 jours de transatlantique derrière. Je ne vais pas me mettre en mode régate, y aller à fond et voir si ça passe » complète Sam.
Alors que les conditions devraient mollir dans la nuit jusqu’à Ouessant, il y aura très vite un choix à faire, typique de la Route du Rhum : route nord ou route sud ? « Deux fronts nous barrent la route, dès demain et en fin de semaine. Plein Ouest, sur la route nord, nous pouvons avoir jusqu’à 50 nœuds de vent et 7 mètres de vagues. Pour la route sud, on pique plus vite au sud pour limiter la navigation dans des conditions casse-bateau et on espère ne pas trop s’éloigner du chemin vers la Guadeloupe. Nous allons attendre le dernier moment, juste avant Ouessant pour prendre une décision avec les derniers fichiers météo. Il faudra aussi prendre en compte les choix que vont faire les concurrents en Ocean Fifty, leurs positions, le courant, les cailloux, etc. »
À terre, Marcel Van Triest, un des meilleurs routeurs de la course au large et Nicolas Lunven, double vainqueur de la Solitaire du Figaro, assisteront Sam pour l’aider à prendre des décisions. « Avec Marcel et Nicolas, nous parlons beaucoup des différents scénarios possibles et nous affinerons aujourd’hui avec les conditions que l’on aura sur zone. En discuter en amont permet d’avoir tous les éléments en tête et d’être opérationnel dès qu’une décision est prise. La nuit va tomber assez rapidement, nous allons sans doute nous retrouver à faire des virements dans le courant, dans les cailloux, dans les casiers et avec un peu de mer dès la première nuit, il faut savoir à quoi s’attendre. » Sam espère mettre 10 à 11 jours pour rejoindre la Guadeloupe. Le record de l’épreuve est détenu par Erwan le Roux, actuellement skipper de Koesio, en 11 jours 5 heures 13 minutes et 55 secondes (2014).
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